le 11 novembre 2018

Le 11 novembre 2018 les cloche ont sonnées à la volées pendant 11 minutes, un moment particulier pour commémorer  le centenaire de l’armistice , qui eu lieu le 11 novembre 1918 à 6 heures du matin et rendu publique à 11 heures du matin.

Cette journée particulière a été commémorée comme il se doit à Marenla sous l’impulsion de Monsieur René Barras l’organisateur, qui a amené les enfants de Marenla à participer à la cérémonie en interprétant le refrain du « chant du départ » avec l’Aurore Musicale et un ténor de 7 Vallées song, à l’appel de chaque soldats morts pour la France une rose a été déposée par ses enfants suivi d’un temps de silence pour marquer le respect dû à chacun d’entre eux. Se temps qui marqué le recueillement prenait fin sur la déclaration mort pour la France, après un résumé succin indiquant le lieu et les conditions du décès qui leur avait valus d’être inscrit au tableau des mort pour la France.Suivi d’un poème de Laurence Merlin.

A l’issue de la cérémonie les participants ont été invités à se retrouver devant un café de l’amitié.

 

mort pour la France de Marenla 1

morts pour la France Marenla 2

morts pour la france 3

 

LA COMPLAINTE DU SOLDAT

LAURENCE MERLIN

Adieu aux armes, Adieu aux larmes

C’est la complainte du soldat d’infortune

Qui, sous un ciel lourd et sans lune

Scrute l’horizon d’une nuit sans charme.

Ici les bombes ont tout dévasté

Les fusils font loi, les canons sont rois

Dans un indescriptible effroi

Trop de vies, injustement, se sont arrêtées

Demain sera encore une journée de guerre

Dès le lever du soleil notre sergent ne se posera plus de question

Ici l’horreur est véritable, les tirs ne seront pas fiction

Le monde deviendra fou sous un impétueux tonnerre

Mais ce soir, avec plaisir, son esprit divague

Vers la terre qui est sienne, son littoral sauvage

Lors qu’inlassablement sur le sable de la plage,

S’enlacent sous la nue, le flot et la vague

Il imagine sa femme et son enfant courant à perdre haleine

Alors il tend les bras pour les éteindre encore une fois

Quand soudain, touché en plein cœur il s’ effondre les bras en croix

Le regard blême, notre soldat s’est éteint l’âme en peine.

 

 

LAURENCE MERLIN

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